Skate GAC
Ce jouet ou moyen de transport fut inventé en 1963 à Malibu, Californie, par les surfeurs Micky Muñoz et Phil Edwards. Leur première intention était de surfer sur la terre et pour y arriver, ils enlevèrent les roues de patins à roulettes classiques pour les adapter à une planche. Ils baptisèrent leur invention Surf Roll.
Dans les années 1960, les roues des skates étaient en caoutchouc mais elles n’adhéraient pas bien à la surface et provoquaient de nombreux chocs et accidents. L’introduction de l’uréthane par les fabricants dès les années 1970 améliora énormément leurs performances.
Un skateboard se compose habituellement des parties suivantes :
Planche : de différentes tailles et formes, suivant l’usage à laquelle le skate est destiné, bien que les planches les plus courantes soient en bois de chêne, avec du grip pour que l’utilisateur ne glisse pas.
Axes : pièces qui tiennent les roues.
Embase : de la même couleur et matière en général que les axes, cette pièce sert à fixer les roues à la planche.
Roues : comme pour la planche, leurs dimensions et leur matière varient, suivant leur utilisation.
Le skate contient aussi d’autres composants tels que pads, vis et roulements.
Cette pièce donnée au musée par José Luis Valenciaga est un modèle MobyBoard de GAC des années 1980. Elle est en bois contreplaqué de couleur orange, avec des roues molles de différentes couleurs et avec des axes étroits. Bien que très célèbre à son époque, cette pièce ne manque pas d’éveiller notre curiosité car l’entreprise GAC est surtout connue pour fabriquer des vélos et des vélomoteurs. En plus de ce modèle, GAC fabriqua trois skates en fibre de verre à axes larges, dénommés « toros » : un rouge avec des roues bleues, un deuxième orange avec des roues bleues et un troisième bleu avec de la brillantine et des roues de différentes couleurs.
Si vous êtes un ou une nostalgique et que vous souhaitez remémorer vos années d’enfance et de jeunesse, ne perdez pas l’occasion de voir cette pièce exposée à la réception du musée pendant le mois de septembre. Ou peut-être aimeriez-vous partager avec nous vos expériences sur les réseaux sociaux du Musée de l’Industrie Armurière.