Meule du moulin

A la fin du XVIIIe siècle, ce moulin possédait quatre paires de meules et trois meules de rechange. Un siècle auparavant, le meunier était María López de Insausti.

Les meules des moulins étaient disposées par paires attachées aux patins qui étaient en contact avec la force de l'eau. La pierre inférieure est appelée solera et la pierre supérieure était la volandera. Ils forment une pièce indispensable pour moudre le blé et autres céréales et ainsi obtenir de la farine. Le grain leur venait des dépôts supérieurs ou trémies. Chacune des pierres a un poids de 800 kilos, presque une tonne de grès. Les pierres étaient taillées près de la carrière et pour cela il leur fallait entre 7 et 10 jours. Sa durée de vie était de 15 à 20 ans et le coût, au XVIe-XVIIe siècle, équivalait à un couple de bœufs ou à retuiler une ferme entière.

(...) pour bien se servir et avoir des moulins à çebera abondants, il faut deux filles, une pour le moulin et l'autre pour apporter et porter les çurrones (...)

Juana de Ançuriçaga, dite Urdina XVe siècle

 Femmes meunières à Eibar                                                      

Les femmes ont travaillé activement dans l'industrie de la minoterie à Eibar au cours des siècles. Les femmes étaient propriétaires, elles dirigeaient la transformation du grain, elles s'occupaient habilement des tâches de transport, chargement et déchargement des sacs et elles moulaient avec savoir-faire empêchant le son ou la zaixa de tomber dans la farine. Ils s'occupaient également fréquemment du pétrissage, de la cuisson et de la vente subséquente du pain. Les boulangers garantissaient l'approvisionnement de la population, sous réserve de réglementations communales sévères.

Arrêtez de moudre, ô femmes qui travaillez au moulin. Continuez à dormir, même si les coqs chantent l'arrivée de l'aube. Déméter a ordonné aux nymphes des eaux de faire vos devoirs à votre place. Sautant sur la roue, ils font tourner l'axe qui déplace les grosses pierres de concassage.

Antipater de Thessalonique (1er siècle après JC)

La liste des meuniers d'Eibar est longue :

le maire Manrique de Arteaga, Juana de Ançuriçaga (Urdina), María Pérez de Iturrita, Marina Guevara, Francisca Zenarruza, María López de Insausti, Agustina Ascargorta, Agustina Paguegui, Catalina Bizcalarra, Catalina et María Antonia Isasi, Marina Cutuneguieta, María Engracia Mingolarra, Sancha de Yrarragorria, María Joan de Aldasa, Teresa Beltran de Ybarra…..

Esaerak euskaraz   

Errota onari bia -  Al molino bueno la molienda

Balizko errotak irinik ez